Il y a pas mal de choses à
Beyrouth qui pourrissent la vie des beyrouthins. Par exemple les blocs de béton dispersés partout dans la ville pour empêcher les voitures d’être stationnées. Il
va falloir qu’on m’explique un jour à quoi servent réellement ces masses de bétons
parce que j’ai du mal à voir quelconque aspect positif. Ils sont moches,
donnent une constante impression de ville en état de guerre, réduisent le
nombre de places de stationnement au cœur de Beyrouth la ou les places de
parking sont rares et ne suffisent pas à satisfaire la demande. L’argument
bidon qu’on nous sort toujours est que ces blocs servent à protéger certains
ensembles ou bâtiments qui se seraient menacés : l’ESA, l’hôtel Movempick,
des parcelles de terrain vides le long
de Manara, sans parler bien évidemment de la rue des Banques et de toutes les
rues autour du Parlement dans le Centre Ville, et autres quartiers entièrement barricadés
par quelques uns de nos très chers politiciens.
Je veux bien qu’on s’occupe
de la sécurité, mais on fait quoi de nos voitures ? On se gare ou ? J’avais
l’habitude de me garer prêt de l’ESA dans le secteur de Clemenceau en payant au
park-mètre. Un beau jour où je cherchais une place, je suis tombé sur des chaines
empêchant quiconque de se garer des deux cotés de la rue. Je me suis senti chassé
de ma propre ville. C’est aussi un manque à gagner pour le gouvernement puisqu’il perd un revenu conséquent généré par les park-mètres.
Quand la municipalité réduit
le nombre de places à certains endroits, elle se doit d’en créer à d’autres endroits. Mais on peut toujours rêver.
Ces blocs de bétons empêchent
Beyrouth de respirer.
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