Arab Idol 2, c’est fini

Ziad Khoury est sorti de la compétition ce soir. La semaine dernière, c’est Salma qui est sortie. Il ne reste plus que Mohamed Assaf, Ahmed Jamal et Farah Youssef pour la finale. Quelle déception ! Ahmed Jamal n’a aucune présence sur scène, il n’a pas la carrure d’une star et froisse son visage à chaque phrase qu’il chante. Farah Youssef n’est pas mal, il y a des fois ou elle a très bien chanté mais elle n’a rien d’exceptionnel, surtout comparée à Rouweyda Attieh, la chanteuse syrienne connue grâce a l’émission Super Star. Seul Mohamed Assaf mérite d’être en final, me je le voyais à coté de Ziad et Salma.

Ziad nous a offert des prestations extraordinaires tout le long du programme, en ravivant la chanson libanaise traditionnelle de la montagne, et les mawawil, les mijana et ataba, les dalaouna... Mais qu’on on voit qu’il y a 4 millions d’habitants au Liban (5 avec les réfugiés syriens) contre 80 millions d’habitants en Egypte et que la place en finale se joue grâce au vote des spectateurs, il y a quand même  une légère injustice. Studio el Fan était entièrement libanais, c’est pour cela que de nombreux talents libanais ont commencé à studio el fan et sont aujourd’hui parmi les plus grandes stars du Liban et du Moyen Orient. Salma Rachid du Maroc a aussi une très belle voix et méritait largement sa place en finale. En tout cas, j’espère que Ziad se lancera dans une carrière musicale et ne disparaitra pas des ce soir.

Je suis déçu par les invités de la semaine prochaine. Inviter Mohamed Abdo pour la finale c’est garantir une chute d’audience. Je vais seulement voir comment Ahlam sera habillée samedi prochain, mais je ne vais surement pas regarder l’épisode en entier. Ahlam était plutôt bien ce soir, mais aurait pu être beaucoup mieux. La dernière chanson était bien parce que différente de ce qu’elle a l’habitude de chanter, mais les deux première m’ont percé les tympans. En fait j’ai arrêté d’écouter la première minute passée. Et les pierres Swarovski ne font plus le même effet. Toujours plus brillant, toujours plus précieux, il faut arrêter à partir d’un moment.

Mon invité préféré cette saison était le chanteur iraquien Majed Al Mouhandes. J’ai trouvé  son interprétation de « Ala Moudak enta w bas » excellente.

En tous cas, j’espère que notre président Michel Sleiman pourra arrêter ses tweets d’encouragement à Ziad et de enfin s’occuper du pays.

men 3otrak ana atnaffas 3ala moodak enta w bas

Duo de Ziad et Farah