Thursday, May 30, 2013

Il était une fois, Aley

Nous attendions l’été pour monter à Aley. Tout le monde montait à la montagne pour échapper à la chaleur du littoral, libanais, expatriés et touristes arabes en vacances au Liban. Certains louaient des maisons pour tout l’été, d’autres y allaient le temps d’une soirée.

Lorsque le soleil se couchait, nous prenions la route, direction Aley. La route vers la montagne, inchangée depuis les années 60, est une succession de virages et de tournants forts ou les gens conduisent comme des malades. Les pins bordaient la route des deux côtes. Nous commencions à prendre de la hauteur, la vue se dégageait laissant apparaitre des vallées vertes, et l’air devenait plus frais. Nous arrêtions le climatiseur et ouvrions les fenêtres pour profiter de l’air frais. 

C’est à la grande mosquée à l’entrée de la ville qu’on reconnaissait Aley. Nous garions la voiture et descendions nous promener dans l’artère principale de la ville, entre les anciens immeubles de pierres. Les rues et les immeubles étaient très bien éclairés. Sur une grande place se tenait l’annuelle exposition de joaillerie du Liban, pour profiter de la présence de touristes du Golf. Les saoudiens passaient leur temps à Aley, mais les Koweïtis préféraient Bhamdoun, un peu plus en altitude. Restaurants et cafés, il y en avait pour satisfaire tous les gouts. Nous mangions à Aley la meilleure « pizza 3al hatab » du Liban, et des Saj authentiques. Rien a voir avec les manakish vulgaires avec la pate déjà préparée qu’on trouve maintenant un peu partout a Beyrouth. Vers la fin de de la ville, nous nous arrêtions pour manger des glaces arabes, « mchakkal » s’il vous plait. Les touristes arabes faisaient des allers-retours dans la ville avec les voitures de luxe, en mettant des chansons arabe à fond. Des marchands sur les trottoirs nous demandaient si l’on voulait écrire nos prénoms sur des grains de riz. Un peu plus tard dans la soirée, des chanteurs et des musiciens faisaient apparition dans presque tous les restaurants. On pouvait fumer son arguilé et profiter d’une musique en direct. C’était une époque glorieuse pour la montagne. 


Souk d'Aley 2008 
Alley 2008

Aley 2008

Janna: au pays des mille et une nuit

Les colonnes du restaurant Karamna

Aley Avenue, vue depuis la terrace de McDo

Moyen original pour visiter la ville

Chanteur anonyme


Vue sur la montagne




Tuesday, May 28, 2013

Leila Abdel Latif

Merci d’être là pour nous chère Leila. Je ne sais pas ce qu’on aurait fait sans vous et vos prédictions – pardon! Milles Excuses ! Je voulais dire vos intuitions – chaque mois sur LBC. Heureusement que la belle et gracieuse Matilda est là pour vous interviewer non sans patience pendant que l’ensemble des libanais commentent très sérieusement chacun de vos mouvements, de vos phrases, sur Twitter. Grâce à vous, je vais pouvoir mieux dormir ce soir, sachant que Justin Bieber visitera bien Beyrouth, que Haifa Wehbe fera un show à la Shahinaz, que Najwa Karam aura toujours du succès, que les élections législatives auront lieu, que Hariri, Nassrallah, Aoun, Gemayel et tous les autres politiques que vous ne citez pas pour des raisons de sécurité sont en danger mais que rien ne leur arrivera. Tous les libanais se portent mieux maintenant qu’ils savent qu’il y aura des manifestations devant le Casino du Liban et qu’il y aura une nouvelle coalition politique au Liban. 

Pourquoi avoir des équipes d’analystes politiques et de journalistes de tous bords quand vous pouvez nous dire avec exactitude et dans tous les détails tout ce qui se passera au Liban et dans le monde?

Je pense que tous les libanais sont d’accord avec moi pour dire que nous n’avons plus besoin d’élections législatives, ni même d’élections présidentielles. Leila Abdel Latif est la seule personne logique capable de prendre en charge le pays et de le diriger avec un gouvernement composé de Mike Feghali, Michel Hayek et autres esprits illuminés. Et l’histoire en témoignera !



Monday, May 27, 2013

L’été meurtrier

J’ai découvert Isabelle Adjani dans « la journée de la jupe ». J’avais trouvé son jeu excellent mais j’ignorais qu’elle était une légende. Du coup je me suis intéressé à ses anciens films comme Camille Claudel, la Reine Margot, La gifle, ou l’été meurtrier. 

L’été meurtrier sorti en 1983 est un de ces films qu’on ne peut pas oublier. Le succès de ce film est du en grande partie à Isabelle Adjani qui joue le rôle d’Eliane, une jeune femme qui débarque dans un village de Provence, et qui a pour seul but dans la vie de venger sa mère. 

Dès les premières scènes, on découvre une Isabelle Adjani belle, provocatrice, envoutante, séduisante. Quand elle parle aux autres, elle ne va pas par quatre chemins et leur dit tout ce qu’elle pense sans avoir froid aux yeux. 

L’image est très belle. Cette jeune fille dans un décor de campagne a quelque chose de frais. L’ambiance amusante du début du film change au fur et a mesure jusqu'à devenir violente vers la fin. Le rythme est assez lent surtout vers le milieu du film, mais on ne s’ennuie pas. 

Aujourd’hui Isabelle Adjani est toute siliconée et n’a plus le sex-appeal qu’elle avait en 1983 mais ses yeux bleues sont toujours aussi beaux et sa façon de jouer toujours aussi parfaite. 







Nul besoin de dire, ce n'est pas le genre de film à voir avec des mineurs - je dis ça juste au cas où... 


Saturday, May 25, 2013

Arab Idol: Mohannad el Marsoumi dehors

Quelques réflexions sur les deux épisodes d’Arab Idol de cette semaine: 

-Un seul épisode par semaine aurait suffit

-Ahlam était bien habillée vendredi, mal habillée le samedi : trop de paillettes tuent les paillettes

-Mohamad Mounir n’est pas présentable et ses chansons sont trop « populaires »

-Ziad a très mal chante hier. Il aurait du choisir une autre chanson de Melhem Barakat – dont j’adore les chansons au passage

-Parwas a repris Oum Kolthoum merveilleusement hier soir et a bien sa place dans Arab Idol

-Pourquoi « Kurdistan el Iraq » ? Est-ce qu’on dit « Beirut el Lebnan » ou « Kahirat Maser » ?

-Mohannad est sorti trop top de l’émission. Pour moi, c’est Abdel Karim quoi aurait du sortir, il n’a pas le charisme d’une idole

-Mouhanad el Marsoumi aurait pu être sauve’ par le jury s’ils n’avaient pas gaspillé leur carte de secours sur Fares Madani – qui a sorti la semaine dernière d’ailleurs.

-Farah était plus belle en blonde

-La prestation de Farah hier soir en chantant « ana ma baddi » de Nancy Ajram était très bien

-L’épisode de samedi ne sert strictement a rien. Ils auraient pu donner les résultats vendredi

-Ragheb a mal chante ce soir. Le musique était trop forte, sa voix a lui pas assez. Résultat : j’ai fini par diminuer le son à zéro

-Finalement le jury ne sert plus a grand-chose s’il n’a pas le droit de voter ou d’influencer les résultats.


Tour archéologique au Centre-Ville


Cet après-midi, l’Association pour la protection du patrimoine libanais organisait un petit tour archéologique au centre-ville, avec la participation du Dr. Naji Karam, Professeur d’archéologie phénicienne. Sur les 109 personnes qui devaient venir selon la page facebook de l’événement, seule une vingtaine a répondu présent. Il faisait beau aujourd’hui alors j’ai profité de ce petit tour pour redécouvrir certaines parties du centre-ville de Beyrouth et pour faire quelques photos. 

Vers 17h30, on a entendu des tirs, en provenance de Zkak el Blat. Pas un ou deux, mais des tirs de kalachnikoff continus. Le discours d’Hassan Nassrallah à l’occasion de la fête de la résistance et de la libération avait visiblement commencé. Les tirs se sont intensifiés mais ont fini par se calmer après quelques minutes. Rien de très surprenant, c’est aussi ca le Liban. 

Vers 18 heures, je me suis retrouvé au square Samir Kassir. Tania Saleh et ses musiciens faisaient une répétition pour le concert de demain soir. Elle chantera dans le cadre du festival du Printemps de Beyrouth. J’ai fini par rester plus d’une demi-heure à écouter sa voix douce chanter au son de la flute et des percussions des mélodies orientales. Le vent était léger mais se faisait sentir sous les deux grands arbres du Square. C’était un de ces moments parfaits, ou je me dis que je changerais Beyrouth pour rien au monde.


Superposition

Les deux oliviers



Place des martyrs


Immeuble Al Nahar 

Skyline de Saifi 



Tania Saleh

Place Samir Kassir 



Friday, May 24, 2013

Splash, ou la décadence de notre société


Dimanche dernier, il y avait la première de Splash sur LBC. Pour ceux qui ne connsaissent pas le concept, l’émission consiste à regarder des pseudo-célébrités se jetter dans une piscine. Ca parait débile, pourtant on essaye de faire passer cette emission pour quelque chose de novateur et d’amusant. Seulement les “célébrités” sont, pour la majorité d’entre eux, des personnes qui ont eu leur petit quart d’heure de gloire à la télé et qu’on n’a plus revu depuis. Autre problème, la “plongée” ne dure qu’une ou deux secondes, et le reste du temps on nous montre des reportages, on essaye de faire durer le suspens en posant des questions dénuées de sens aux participants. Bref, après Star Aacdemy, Super Star, The Voice, X-factor, la ferme célébrité… Splash n’est qu’une emission occidentale de plus, sans interêt et copiée par les Libanais. Ce serait bien qu’on importe des émissions comme Motus, des chiffres et des lettres ou questions pour un champion. 








Je suis tombé sous le charme




D’habitude je n’aime pas les chansons de Christophe Maé, mais je suis tombé sous le charme de son dernier titre « tombé sous le charme ».  C’est un bon tube d’été, rafraichissant, simple, et qui met de bonne humeur. La première fois que j’ai entendue la chanson à la radio, j’ai été transporté vers les Antilles ou la Polynésie. 

Par contre je ne mets pas le lien vers la vidéo, je trouve sa tête horrible. Il vaut mieux écouter sans voir le clip. 

Fiat Lux: Que la lumière soit


J’aime beaucoup conduire la nuit. Mais à Beyrouth, les conducteurs de nuit doivent faire face à un problème à priori absent partout ailleurs monde : l’absence de lumière. Comme l’électricité est souvent coupée, de nombreuses rues ne sont éclairées que par les phares des voitures.   

Le pire, c’est les soirs d’hivers quand le soleil se couche tôt et qu’il pleut. Alors la, autant conduire les yeux fermés, c’est presque pareil. Je dois faire appel aux sens autre que la vue pour pouvoir arriver à destination saint et sauf. Par exemple, il m’est arrivé plusieurs fois d’entendre des motos rouler mais d’à peine les distinguer dans le noir.




Bonne nouvelle : l’Etat a pensé à nous et a décidé de remédier à ce problème. Comme ce n’est pas très fréquent dans ce pays, il fallait que j’en parle. Depuis quelques semaines, un peu partout dans Beyrouth, on installe un dispositif lumineux – ou plutôt qui réfléchit la lumière – sur le bord des trottoirs. Je les ai vus la nuit et ca aide à voir un peu plus clair. Bon les cratères ne sont toujours pas visibles mais il ne faut pas en demander trop à l’Etat, il fait ce qu’il peut.





En tout cas, si je comprends bien, ce n’est pas demain qu’on aura l’électricité 24h/24h, et entre temps, on doit se contenter de ces petits ronds lumineux.    


Friday, May 17, 2013

Destination magique: La vallée de la Qadisha





Au Liban nous avons la chance d’avoir des paysages naturels très diverses, les uns plus beau que les autres. Il parait même que lorsque Dieu a crée le Liban, il s’est rendu compte que ce petit bout de Terre était beaucoup trop beau, bien plus beau que les pays qui l’entouraient. Il créa donc les Libanais pour contrebalancer. 


La Vallée Qadisha au Nord du Liban fait partie de ces endroits de rêve, où lorsqu’on s’y trouve, on a l’impression d’être coupé du monde, de voir une autre facette de la Terre, plus pure, plus saine, plus sereine. Depuis de nombreux siècles, les grottes naturelles de la vallée ont servi de refuge aux ermites et aux personnes en quête de solitude pour se recueillir. C’est pourquoi la vallée regorge de petits monastères.





La meilleure façon de visiter la vallée est en randonnée. 







Pour moi, l’endroit le plus magique est la rivière qui traverse le fond de la vallee. Apres avoir descendu la vallée et traverser plusieurs monastère, on commence à sentir une certaine fraicheur. La végétation change, le feuillage des arbres devient plus clair et prend des airs plus exotiques. Et là, on découvre un petit endroit caché derrière les arbres, où coule la rivière. Véritable enchantement. 





Si c'est pas magique, ça.

 

Monday, May 13, 2013

"la violation de la souveraineté libanaise par Jenifer" de Bakhos Baalbaki




A moins que vous ne viviez sur une autre planète ou dans un monde à part, vous devez savoir maintenant que le libanais Anthony Touma a été éliminé de The Voice France. Il avait eu la majorité des votes du public, mais Jennifer a accordé plus de points à son adversaire Olympe, et a donc entrainé la sortie d’Anthony. Les libanais sont allé jusqu'à faire de « #Jenniferlapute » une tendance mondiale sur Twitter en signe de protestation. 


Bakhos Baalbaki, un écrivain libanais, a écrit un article plein d'humour et d'ironie sur ce sujet, que je partage avec vous ici. En voici un extrait:


"Bass bi ma énno min mbéri7 2éiymé el dényé wou 2é3dé 3al facebook, et étant donné que même le Président de la République libanaise, commandant en chef des forces armées, s’en est mêlé, et que The Voice devient une affaire d’Etat, alors je me joins 3al 3emyéné aux protestataires-contestataires-conquistadors.3aléhom, à l'attaque ! [...]

Wallah el Azim, Jenifer est une A7bé, classe triple A ! Chlekké à ses heures perdues et même charmouta sur les bords.  [...]
Tayeb, si tout cela ne suffit pas à vous consoler, à adoucir votre douleur et votre rage, je m’engage à créer une poupée vaudou à l’effigie de Jenifer, et à la distribuer gratuitement à tous les foyers libanais, toutes communautés réunies et toutes tendances politiques confondues, aux 128 députés de la nation même, et ceci dès mercredi à l’occasion du possible vote d’une nouvelle loi électorale, pour que chaque Libanais et son représentant où qu'ils soient, puissent se venger quand ils veulent et autant qu’ils le souhaitent sur celle qui symbolise aujourd’hui la source même de tous nos maux. "


Pour l'integralité de l'article, c'est ici --> http://impressionsdulibanetdumonde.blogspot.fr/2013/05/affaire-anthony-touma-la-violation-de.html



A part ça, je suis content qu'un libanais soit arrivé en demi-final de The Voice France, mais soyons honnêtes,  il ne casse pas trois pattes à un canard et sa voix perce les tympans.


Saturday, May 11, 2013

Fares Madani ne méritait pas de rester dans Arab Idol


Ce soir, une grande injustice a été faite envers tous les contestants de la saison 2 d’Arab Idol.

Chaque semaine, les deux contestants qui ont le moins de votes du public doivent quitter l’émission. Le jury composé de Ragheb Alama, Nancy Ajram, Hassan El Chafii et Ahlam dispose cependant d’une carte de secours, qui permet de sauver en quelque sorte un contestant. Donc si quelqu’un doit sortir mais que le jury estime qu’il devrait continuer dans la compétition, il peut le garder. Seulement ils ne disposent que d’une seule carte pour toute la saison, donc une fois celle-ci utilisée, le jury ne peut plus sauver d’autre participant.
Et bien ce soir, cette chance a été donnée au contestant saoudien Fares Madani. Une grande partie des spectateurs sont furieux contre cette décision et se sont bien déchainé sur Twitter.

Il est vrai que les gouts et les couleurs ca ne se discute pas – du moins c’est ce qu’on dit – mais dans le cas présent, il est clair que Fares ne mérite pas sa place dans le programme et que la chance qu’il a eu ce soir aurait du être attribuée à quelqu’un de plus méritant dans les épisodes à venir. Fares n’est pas de voix. Quand il chante, c’est à peine comme si on entendait un chat miauler. Aussi, il n’est pas présentable, n’a aucun charisme, aucune présence sur scène. Ziad Khoury ou bien Mohamad Assaf, c’est quand même autre chose.

On se doute bien que la production voulait garder le dernier contestant khaliji un peu plus. Bon, ce qui est fait est fait, ca ne va empêcher personne de bien dormir cette nuit.

Malgré cette énorme erreur, Arab idol reste un excellent programme, l’un des meilleurs programmes du Moyen Orient. C’est une belle production, avec de belles voix, un bon jury toujours bien habillé (en particulier Ahlam) et de bons présentateurs.

L’invitée de la semaine prochaine est Nawal el Zoghbi.  Sa prestation dans la première saison de Arab Idol était remarquable, et je m’attends à quelque chose d’énorme cette saison aussi. 


Le programme du Festival de Beiteddine dévoilé





Le festival de Beiteddine est de retour cet été pour une 28eme édition, qui se déroulera du 21 juin au 10 aout.  Avec Byblos, et Baalbeck, le festival de Beiteddine est l’un des plus prestigieux du Liban et du Moyen Orient. Au fil des années, le Palais de l’émir Bashir a accueilli les plus grands, dont Fairuz, Majida El Roumi, Marcel Khalife, mais aussi Mariah Carey, Ricky Martin, Elton John et Aznavour.


Voici le programme de cette année 2013 : 


21 et 22 juin
« Sur les pas de Marco Polo », une comedie musicale signee Alain Weber et Kyriakos Kalaitzidis

26, 27, 28 et 29 juin
Splendid Circus presente pat la troupe acrobatique chinoise

4 et 5 juillet
Kazem Al Saher

17 juillet
DeeDee Bridgewater et Ramsey Lewis (Jazz)

19 juillet
Echos de Syrie avec Kinan Azmeh et l’ensemble de musique modern al-Hiwar

1er aout
Les Nuite, du ballet Preljocaj

10 aout
Patricia Kaas dans « Kass chante Piaf »

Source : L’orient le jour

Friday, May 10, 2013

Photos en vrac

Quelques photos prises en vrac a Beyrouth. Si vous aimez mes photos, suivez-moi sur instagram sous le pseudo makiiito . 

Entre Hamra el Bliss

AUB's Medical Gate

De beaux immeubles comme je les aime

Bab Idriss, Centre-ville

Park Avenue, Centre-ville

Deux ans au Liban


Cela va faire  bientôt deux ans depuis que je me suis installé au Liban. C’est fou comme le temps passe vite. Hier encore je cherchais dans quelle université étudier, et voila que je suis à 2 semestres seulement d’obtenir ma licence.  

J’ai encore une année entière à Beyrouth devant mois, mais il y a ces petites choses que j’aime qui commencent à me manquer déjà, alors j’essaye d’en profiter autant que je peux.

-Faire la course chaque matin pour pouvoir me garer pas trop loin de l’universite
-Me balader à l’AUB et profiter de l’ambiance  vivante du campus, des belles vues, des espaces verts
-Perdre une demi-heure pour se décider ou déjeuner…  Zaatar w Zeit ? Universal ? Buger King ?
 -Me garer en troisième file rue Bliss pour pouvoir m’acheter une glace
-Prendre des photos de Beyrouth en conduisant
-Regarder le Soleil se lever derrière la montagne de Sannine
-Marcher sur la Corniche au coucher du Soleil
-Conduire de Ain el Mraisseh a Ramlet el Bayda en rentrant chez moi en mettant la musique à fond 
-Tout laisser à la dernière minute mais parvenir quand même à rendre des projets impeccables 
-Profiter des repas de maman (c'est aussi ca le Liban :p) 
-Profiter du soleil sur le Green Oval 
-...

Il suffit de peu de choses pour être heureux : du beau temps, de la bonne musique, de la bonne bouffe, une bonne compagnie, un beau cadre, et en ce moment toutes ces choses sont réunies à Beyrouth.